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Habituellement, le bijou a vocation à être rangé et dissimulé dans un écrin lorsqu’il n’est pas ou plus porté. Le design des écrins ou des présentoirs sont souvent mortifère, avec l’utilisation de matières non durables, comme la mousse, le plexiglass, les tissus et le simili-cuir issus de la pétrochimie. À contre-courant, ici, l’idée est de donner autant de valeur au bijou qu’au réceptacle afin qu’ils puissent former à eux deux une sculpture et montrer que le bijou peut prendre un autre sens lorsqu'il est placé dans un univers qui lui correspond. La finalité est de stimuler l’imaginaire de celui qui le regarde, offrir un voyage d’immersion au cœur de l’objet et de ce qu’il évoque.
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La réalisation de cette pièce a permis de croiser mes savoir-faire de joaillerie avec ceux de l'orfèvrerie traditionnelle, la forge de l'acier damassé et la technique de dessin japonaise Suminagashi. Par ce travail, je cherche également à mettre en valeur les singularités de l'acier damassé en le sortant de son contexte traditionnel, celui de la confection d'armes blanches. L'ambivalence de ce matériau inaltérable qui laisse la trace du temps, qui s’inspire de la philosophie du « yūgen », renvoie à la compréhension et l’évocation nostalgique de la beauté mystérieuse des choses. L’objet usuel cherche à être objet d’art en invitant à la contemplation, la manipulation et la méditation avec une certaine élégance et sobriété.
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Habituellement, le bijou a vocation à être rangé et dissimulé dans un écrin lorsqu’il n’est pas ou plus porté. Le design des écrins ou des présentoirs sont souvent mortifère, avec l’utilisation de matières non durables, comme la mousse, le plexiglass, les tissus et le simili-cuir issus de la pétrochimie. À contre-courant, ici, l’idée est de donner autant de valeur au bijou qu’au réceptacle afin qu’ils puissent former à eux deux une sculpture et montrer que le bijou peut prendre un autre sens lorsqu'il est placé dans un univers qui lui correspond. La finalité est de stimuler l’imaginaire de celui qui le regarde, offrir un voyage d’immersion au cœur de l’objet et de ce qu’il évoque.
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La réalisation de cette pièce a permis de croiser mes savoir-faire de joaillerie avec ceux de l'orfèvrerie traditionnelle, la forge de l'acier damassé et la technique de dessin japonaise Suminagashi. Par ce travail, je cherche également à mettre en valeur les singularités de l'acier damassé en le sortant de son contexte traditionnel, celui de la confection d'armes blanches. L'ambivalence de ce matériau inaltérable qui laisse la trace du temps, qui s’inspire de la philosophie du « yūgen », renvoie à la compréhension et l’évocation nostalgique de la beauté mystérieuse des choses. L’objet usuel cherche à être objet d’art en invitant à la contemplation, la manipulation et la méditation avec une certaine élégance et sobriété.
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